jeudi 28 février 2013

APPEL à CONTRIBUTIONS : Culture et recherche : Les archives

Culture et recherche : Les archives

 Appel à communications de la revue Culture et recherche pour un numéro thématique.

Culture et recherche est une revue éditée par le ministère de la culture et de la communication (secrétariat général), très largement diffusée et accessible en ligne.
Ses dossiers thématiques portent sur les relations entre politiques culturelles et recherches scientifiques avec l'ambition de rendre accessibles à un large public des thèmes et des actualités de la recherche contemporaine dans les domaines de la culture.

La revue prépare, pour 2014, un dossier consacré aux Archives, conçu en partenariat avec la direction générale des patrimoines et dans une approche transversale.
Alors que le nouveau centre des Archives nationales accueille ses premiers lecteurs, il est connu de tous que les archives constituent un partenaire irremplaçable de la recherche historique. Cette relation entre histoire et archives est constitutive du développement de l'histoire en tant que science. Pour autant, cette dimension fondatrice du rapport des archives à la recherche a depuis longtemps été dépassée, et elles ne sont plus seulement « le grenier de l'histoire » - pas plus qu'elles ne se réduisent à « l'arsenal de l'administration », pour reprendre le beau diptyque de Charles Braibant. C'est cette cartographie complexe des rapports entre archives et recherche qu'on souhaite dresser à l'occasion de ce dossier.
Pour ce faire trois grands axes ont été retenus :
  •  Les Archives aux sources de la recherche et de la création : il s'agit de la recherche en histoire, bien entendu, mais aussi de toutes les autres disciplines, de l'histoire de l'art au droit en passant par les SHS et la création artistique, qui investissent les archives et élaborent de nouveaux modèles d'interprétation des documents. C'est aussi tout le travail d'une nouvelle génération d'historiens ou d'anthropologues qui font des archives et de leur processus d'archivage un objet de recherche et non plus seulement le matériau de celle-ci.
  • Les Archives comme produit d'un travail scientifique : des réflexions sur la collecte et le records management à la production de normes pour les instruments de recherche et au tout numérique, c'est toute la mutation d'un métier désormais adossé à une discipline, l'archivistique, qu'il convient de saisir ici. Avec ses lieux de production, ses centres de recherches, ses problématiques, et lieux de diffusion et d'échange.
  • Les Archives, enjeu institutionnel et de société. Les Archives ont été prises, parfois avec violence, dans tous les grands débats mémoriels de ces dernières décennies. Depuis, le rapport des archives à la société a profondément évolué, et avec lui la médiation et la diffusion des sources et de leur interprétation : quelles relations avec les partenaires institutionnels ou associatifs, les chercheurs et les publics ? Quels outils de production, valorisation, diffusion (expositions, bien entendu, mais aussi lecture d'archives, projets numériques innovants, outils collaboratifs...)
La revue accueille des textes de 1500 signes (encadrés), 4000 (pleine page avec illustration) et 8000 signes (double page avec illustration).
Les articles proposés doivent être adressés avant le 1er juin 2013 :
- au secrétariat de rédaction de la revue ( dominique.jourdy(a)culture.gouv.fr )
- et à Christian Hottin ( christian.hottin(a)culture.gouv.fr ).
Pour tout renseignement : 01 40 15 77 37 (secrétariat : 87 24) ou 06 72 93 03 83.

Lien vers le site Culture et recherche

PUBLICATION : Ligeia / Corps & Performance

LIGEIA - DOSSIERS SUR L'ART
 XVI° ANNÉE, N° 121-124, JANVIER-JUIN 2013
 DOSSIER : CORPS & PERFORMANCE

 
Sommaire :
Emmanuelle Ollier, Le corps à l'épreuve de la performance
Claire Perrin et Maëlle Guerry, Dans et corps hors norme : une performance artistique de la vulnérabilité
Virginia Scott, L'improvisation et le jeu natuel : Riccoboni et Visentini à Paris, 1716-1720
Janig Bégoc, L'histoire de la performance selon Marina Abramovic ou « l'art de faire parler les fantômes en public »
Anne Creissels, Le corps d umythe : performances du génie créateur
Sabine Zaalene, Mémoire de la pratique sportive, l'action dans l'engagement artistique
Franz Anton Cramer, Le discontinu et l'appropriation : à propos d'une histoire performative de la performance art
Mathilde Roman, Performer l'espace du musée
Clélia Barbut, Logiques de l'incarnation à l'oeuvre dans les images de performance de année 70, ou les avant-gardes et la contradiction
Anne Bénichou, La fabrique des vexations de Rober Racine des expositions qui créent des oeuvres avec des restes
Aurore Desprès, Performances américaines des années 60/70 : les enjeux d'une autre relation à la gravité
Bartolomé Ferrando, Des premiers faits performants en Espagne
Francis O'Shaughnessy, « La structure souple de Bartolomé Ferrando », entretien
Jozef Bury, Performance et temps : temps performé et temps performatif
Monica Klingler, Corps présents
Pierre Chazaud, Arthur Cravan, poète et boxeur précurseur de l'art-performance
Juliette Evezard, Mathieu, un art autre selon Michel Tapié
Sandrine Meats, Le corps comme territoire du féminin : la performance dans l'oeuvre des artistes femmes des années 1970 en Grande-Bretagne 

http://revue-ligeia.com/contenu.php

CONFERENCE: Changing Ecologies of Dance and Research (RU)


Nottdancing: Changing Ecologies for Dance and Research

Organisation : Dance HE, Dance4 and NTU
Date : venredi 15 mars 2013, 14h - 17h
Lieu : Bonington Gallery Nottingham Trent UniversityDryden StreetNottingham NG1 4GG
A half-day symposium for dance researchers, artists and collaborative partners.
Surrounded by dance works that invite audiences to reconsider the nature of dance performance, this symposium similarly considers the ecologies and impact of dance research. Interrogating established approaches in research and knowledge transfer and offering a space  for artists, academics, producers, curators and the public to come together to rethink models of, and contexts for, research.
Through provocations, exemplification and dialogue we ask:

What models of research are in currency?
What difference does / can dance research make?
Where is dance research taking place?
Who is doing dance research?
How is the ‘impact agenda’ extending and changing research methodologies?
How do discourses shift understandings and perceptions of dance practice?
How does dance research operate, and make a difference, within a variety of professional contexts?
How is dance research communicated to the general public?
What can we learn from other disciplines?

The symposium will investigate and test conventional paradigms, practice and knowledge’s in dance, emphasing the benefits of collaboration and exchange, the blurring of established territories and the challenges of public engagement.

Keynote speakers:
Efva Lilja: Choreographer / Professor of Choreography and Vice-Chancellor at the University of Dance and Circus, Stockholm, Sweden, Chris Bannerman: Professor of Dance and Head of ResCen, University of Middlesex.

FREE, no booking required

mercredi 27 février 2013

PROGRAMME : Atelier des doctorants en danse

Atelier des doctorants en danse
Cycle « Corps et danse »
Danse, iconographie et cinéma

Lieu : Centre national de la danse, Pantin
Date : Vendredi 8 mars 2013, 9h15-17h
Web : http://isis.cnd.fr/spip.php?article1161
Contact :   doctorantsendanse@gmail.com


Dans l’art de la danse, il paraît habituel de considérer le corps comme unité de mesure de la réalité. La notion de corps est bien sûr très vaste ; analysable de plusieurs points de vue, elle ouvre à une  pluralité de perspectives. L’Atelier des doctorants en danse propose cette année un cycle de rencontres dédiées au corps en  relation avec la scène, une réflexion sur l’instrument « corps » que la danse partage avec d’autres disciplines, en questionnant ses relations avec la scène. Nous souhaitons interroger le corps en tant qu’instrument créatif et aborder ses évolutions à travers le temps, des scènes de danses de cour aux performances contemporaines (sur et hors de l’espace scénique).

Le cycle de rencontres se décline sur trois Ateliers:
1- Le corps, la danse et le théâtre. (30 novembre 2012)
2- Le corps et l’image. (8 mars 2013)
3- Le corps sur la scène et hors de la scène. (Juin 2013)

PROGRAMME PRÉVISIONNEL

9h15 Accueil des participants
9h45 Introduction de la journée

10h00 Margarita Poulakou, doctorante en Danse, Université de Nice Sophia Antipolis:
« L’image de la femme espagnole dans les scènes parisiennes du début du 19ème
siècle ».
10h30 Guillaume Sintes, doctorant en danse, Université Paris 8 :
« Serge Lifar et le cinéma : pour une filmothèque de la danse ».
10h30-10h45 Discussion2

10h45-11h00 Pause

11h00 Marion Carrot, doctorante en études cinématographiques, Université Paris 8 :
« Dance for camera, media dance, vidéodanse, film de danse... : élaboration des
spécificités d’un genre ».
11h30 Sophie Wallon, doctorante en études cinématographiques, Université Paris 3 -
Sorbonne Nouvelle :
« Création de corporéités dans les vidéo-danses expérimentales: une tentative de
résistance aux processus socio-politiques de normalisation des corps ».
12h00-12h30 Discussion

12h30-14h00 Déjeuner

14h00 Nicola Rebeschini, doctorant en études cinématographiques et théâtrales, Université
Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Paris :
« Quelques observations à propos d'une danse visuelle, voire filmique, à partir du
travail de Meg Stuart ».
14h30 Anne Pellus, doctorante en Arts du spectacle, Université Toulouse 2 - Le Mirail :
« “Les images lucioles” dans Salves de la Compagnie Maguy Marin : au
croisement du cinéma, de la danse et du politique ».
15h00-15h15 Discussion

15h15-15h30 Pause

15h30 Sheherazade Zambrano, doctorante en danse, Université Lille 3 :
« L’image dans le processus de création en danse : méthode, support de création et
élément d’intervention ».
16h00-16h30 Discussion

17h00 Conclusion de la journée


PARTICIPATION AUX ATELIERS 
Réservation obligatoire
01 41 83 98 98
reservation@cnd.fr
Du lundi au vendredi de 10h à 19h.


APPEL à CONTRIBUTIONS : Colloque. L'artiste en revues.



Appel à communications
Colloque international
« L’artiste en revues. Fonctions, contributions et interactions de l’artiste en mode périodique »


Lieu : Université libre de Bruxelles
Dates : 28-30 octobre 2013
Deadline : 1er mars 2013

Cet appel à communication s’inscrit à la fois dans la continuité des travaux du groupe de contact FNRS « Écrits d’artistes » et du projet Pictoriana, ainsi que dans celle des recherches récentes qui ont mis en évidence les interactions entre presse et littérature[1], mais aussi entre art et revues[2]. À la suite de ces travaux, ce colloque interrogera les différentes modalités de collaborations d’artistes et leurs réalisations concrètes dans une publication périodique. Sous le terme d’« artiste », on prendra en compte peintres, sculpteurs, musiciens, compositeurs, cinéastes, chorégraphes, danseurs… dont la majeure part de la production ne relève pas du champ littéraire. Ce colloque transdisciplinaire s’intéressera davantage à l’écrit et aux dispositifs qui l’encadrent dans la mesure où les contributions des artistes par l’illustration ont déjà été traitées (Stead et Védrine, 2008). Toute analyse mettant en jeu l’illustration se devra donc d’être pensée en connexion avec son environnement textuel.
De même, si les écrits critiques d’artistes ont pu faire l’objet d’analyses monographiques, force est de constater qu’une étude systématique des différents types d’interventions d’artistes dans les périodiques fait encore défaut, notamment en ce qui concerne le rôle des artistes dans la gestion ou l’organisation d’un périodique[3]. Il s’agira d’interroger ces contributions dans la diversité de leurs formes et modalités, afin, notamment, de mettre au jour le rôle des revues et de la presse quotidienne dans la structuration de la vie artistique ainsi que dans les trajectoires individuelles des artistes.
Les travaux se concentreront non seulement sur les contributions écrites des artistes dans l'espace qui leur est traditionnellement imparti, comme celui de la critique d'art, mais aussi, et de façon plus innovante, dans tous les autres lieux d’action possibles (direction de revue, constitution du réseau de la rédaction, critique littéraire, publicité, tribunes politiques, enquêtes et tout type d’écriture journalistique). On envisagera en outre le périodique comme un outil de promotion, mais aussi comme un lieu d'échange et de rencontre avec le public, avec d'autres artistes, d'autres disciplines artistiques, l’actualité et surtout, avec l'écriture.
Le présent appel invite à considérer ces interventions sur la longue durée, de 1830 à nos jours, dans les publications périodiques, entendues au sens large : revues artistiques et littéraires, mais aussi journaux et revues généralistes, « petite presse » et magazines (pour la seconde partie du XXe siècle). L’aspect contemporain n’est pas à négliger, si l’on songe, par exemple, au débat médiatique suscité en 2011 par Jean Birnbaum, quand il a pris la direction du Monde des Livres, et y a accueilli les critiques littéraires du chorégraphe Jean-Claude Galotta et, en 2012, du chanteur Dominique A et des comédiens Denis Podalydes et François Morel.
Une attention particulière sera portée aux différences d’enjeux entre publications périodiques selon qu’elles relèvent du pôle de production restreint (petites revues d’art ou de littérature) ou de celui de la grande production (presse).
In fine, il s'agira de rendre compte de l'usage des périodiques comme d'une porte ouverte sur le monde, c’est-à-dire comme espace de confrontations et d’influences multiples, en tâchant de placer cette expérience en perspective avec l'œuvre artistique. L’analyse d’échanges formels et thématiques entre cette dernière et le dispositif périodique en constituera un volet essentiel.
Organisé à l’Université libre de Bruxelles du 28 au 30 octobre 2013, ce colloque prend donc pour hypothèse que les publications périodiques constituent le lieu d’un investissement non marginal et que leur étude enrichira la compréhension de leurs œuvres et du champ culturel dans sa globalité à partir de l’âge de la « civilisation du journal » (Kalifa, Régnier, Thérenty et Vaillant, 2011).

Axes privilégiés :
- Étude d’un corpus périodique :
Nous sollicitons des communications qui éclaireraient, sur la longue durée, les collaborations méconnues d’artistes dans une publication périodique généraliste qui relève du pôle de grande diffusion (exemple de liste non exhaustive : PunchGil BlasLe petit Journal, ou pour le XXe siècle :The New YorkerL’Humanité, Vogue…). Cet aspect, particulièrement méconnu, permettra de renouveler le point de vue critique en retraçant l’évolution des interactions entre artistes et périodiques et en évaluant la place d'un périodique dans le champ artistique.
Dans le cadre d’une typologie des collaborations au support périodique, on n’oubliera pas de situer la fonction et les objectifs d’apports plus marginaux, souvent négligés, telle la confection de culs-de-lampe, de logos ou de mise en page par des plasticiens pour une revue littéraire ou pour la presse quotidienne.
- Réseau du périodique et champ artistique :
En considérant qu’une publication périodique repose sur un réseau social constitué, on s’intéressera au degré d’intégration de l’artiste à ce réseau : l’échange entre artistes et périodiques est-il direct ? Qui peut servir d’intermédiaire (écrivain, journaliste, galeriste, etc.) ?
On évoquera les opportunités que peuvent ouvrir ces réseaux. Ceux-ci communiquent parfois entre revues littéraires (s’adressant à un public restreint) et périodiques de grande diffusion (songeons à l’exemple de Félix Vallotton qui profite de contacts établis à La Revue blanche pour intégrer ultérieurement d’autres revues telles que Le Cri de ParisL’Assiette au Beurre, etc.) Les artistes peuvent également user indirectement de leur réseau de relations pour influencer un journal ou une revue (Félicien Rops, James Ensor ou Gustave Courbet dictaient à leurs amis critiques, ce qu’ils devaient écrire dans la presse à leur sujet).
On déterminera enfin le rôle éventuel que l’artiste joue dans la mise en place du réseau d’un périodique et l’influence de ce réseau sur la carrière et l’œuvre de l’artiste. Plusieurs artistes ont dirigé des revues à des fins expérimentales pour leurs développements artistiques (Francis Picabia et 391 ; Émile Bernard et La Rénovation esthétique). On cherchera à comprendre en quoi ces collaborations contribuent à structurer le champ (incidence sur la carrière de l’artiste, instances de légitimation, position d’avant-garde, constitution de réseaux, d’écoles…)
Trajectoires et postures d’artistes :
Les causes et conséquences d’une implication dans un périodique peuvent aussi varier en fonction du moment, dans la carrière de l’artiste, où elle se produit. L’investissement est-il permanent ou temporaire ? en début ou en fin de carrière ? On pourra ainsi problématiser le rôle joué par la revue ou le quotidien dans la trajectoire individuelle : s’agit-il d’un rôle de catalyseur dans la stratégie et la reconnaissance éventuelle de l’artiste ? Fournit-il à l’artiste l’occasion de définir son identité artistique ?
Par ailleurs, si l’on prend l’exemple d’un peintre, le lecteur d’une revue littéraire ne coïncide pas forcément avec le spectateur d’une galerie d’art ou d’un salon. Comment inscrire la réception et la recherche d’un nouveau public dans ces interactions entre œuvre artistique, production écrite des artistes et collaboration au périodique ?
Interactions génériques et stylistiques :
Sur le modèle du croisement des matrices littéraire et médiatique dans la mise en place de poétiques journalistiques au XIXe siècle, tel qu’il a été établi par Marie-Ève Thérenty (2007), on interrogera la collaboration d’un artiste à un support périodique dans le cadre d’un système croisé de médiations. Sa pratique et son œuvre peuvent-elles être influencées par cette implication dans un périodique ? Comment la contribution à un périodique, dite « alimentaire », peut-elle déterminer l’œuvre, dite « noble » ? Le périodique détermine-t-il une prédilection pour des supports spécifiques dans une pratique artistique ? À l’inverse, quels bénéfices un artiste peut-il retirer du lieu d’expérience que représente le périodique ? On interrogera dans cette perspective l’écrit, ainsi que la relation potentielle de l’image avec celui-ci aux points de vue thématique, générique, technique et/ou stylistique.
Détournements artistiques :
Les artistes peuvent récupérer le support périodique dans sa matérialité ou dans ses modèles matriciels (p. ex. périodicité ou actualité) dans la pratique même de leur art. À cet égard, on se référera à l’intégration du support dans l’œuvre d’art (cf. le collagisme dans divers mouvements comme Dada, le Pop art, Fluxus, etc.) ou à la représentation même de la presse dans ses sujets de prédilection ou ses modes de consommation (représentations du lecteur de presse, parodies d’actualités, etc.) On analysera une esthétique visuelle de l’éphémère et de l’actuel, pensée en interaction avec ce lieu d’écriture qu’est le périodique.

Les propositions de communications (d’environ 500 mots), en français ou en anglais, seront envoyées sur une page anonyme, accompagnée d’une page indépendante reprenant les coordonnées personnelles et une brève biobibliographie.
Elles devront parvenir à Clément Dessy (cdessy@ulb.ac.be) et à Clara Sadoun-Édouard (clara.edouard@gmail.com) pour le 1er mars 2013. Une réponse sera adressée aux auteurs à la fin du mois du mars.

PUBLICATION : Marcel Mauss. L'anthropologie de l'un et du multiple.


lundi 25 février 2013

OFFRE d'EMPLOI : Senior Lecturer in Dance (Royaume-Uni)

Department of Drama and Theatre, Royal Holloway, University of London
Senior Lecturer/Reader in Dance

Contact: Dan Rebellato, d.rebellato@rhul.ac.uk
Web : https://rhul.engageats.co.uk 

The Department of Drama and Theatre is one of the leading Drama Departments in the country, with 25 academic members of staff and an active research culture and postgraduate community. We have multiple close connections with the theatre industry and local communities and we demonstrate in all of our work a strong commitment to joining a broad public in the widest possible conversation about the place, value and significance of theatre and performance. Our facilities for theatre, performance and dance are exceptional, including the 300m2 Boilerhouse Theatre and the only permanent authentic Japanese Noh Theatre in the country. The College is investing in Drama and Theatre by building the new state-of-the-art Caryl Churchill Theatre, which opens in May 2013.


Senior Lecturer/Reader in Dance
We are looking for a dynamic, motivated academic to spearhead the expansion of Dance at undergraduate level at Royal Holloway in teaching and research.

The successful candidate will be expected to be educated to PhD level or equivalent, will have experience and a proven ability in high-quality teaching in Higher Education and show a commitment to innovation and flexibility in working with students. You will have built up an international reputation for your research and be able to demonstrate clear future research development, which will include attracting research funding. You will be someone who thrives in a team and in playing a part in the collective leadership and direction of this Department.

You will have experience and proven ability in teaching in Higher Education and show a commitment to innovation and flexibility in working with students. You will have already embarked on a research career and begun to build up a portfolio of high-quality published work. You will be someone who thrives in a team and in playing a part in the collective leadership and direction of this Department. It is expected that the successful appointees will have been awarded his or her PhD by September 1, 2013.



PUBLICATION : Agôn n°5, L'entrée en scène

Présentation:
« La plupart des artistes de théâtre, et beaucoup de metteurs en scène en premier lieu, reconnaissent que l’entrée en scène, ses modalités, sa dramaturgie, est un acte décisif : il engage tout le spectacle à venir, il détermine sa réception, il éveille la sensibilité du spectateur, et conditionne donc son intelligence. Pourtant, les études consacrées à l’entrée en scène sont très rares. Mille colloques, livres et thèses ont analysé l’incipit romanesque. Le théâtral quasiment aucun. » (Jean-Loup Rivière)  C’est cette lacune que la revue Agôn entend combler avec la publication de son cinquième dossier : L’Entrée en scène, dirigé par Sylvain Diaz (Université Lumière – Lyon 2 / E.N.S. de Lyon), Anne Pellois (E.N.S. de Lyon), Jean-Loup Rivière (E.N.S. de Lyon) et Rémi Fontanel (Université Lumière – Lyon 2) pour la rubrique cinéma. Rassemblant des contributions relatives au théâtre, à la danse, à l’opéra, à la musique et même, pour la première fois, au cinéma, cette publication se propose d’approcher l’entrée en scène sous différents angles.
Sommaire :
  • « Sur le seuil », la première partie du dossier, étudie l’enjeu scénographique de l’entrée en scène à partir notamment de spectacles emblématiques de Jean Vilar et Claude Régy.
  • Adoptant une perspective volontiers historique, la deuxième partie du dossier, « Traditions de l’entrée : séquence, intermède, numéro(s) », revient sur les formes récurrentes d’entrée en scène, tant les sentences d’entrée de jeu dans le théâtre latin que les parades dans le cirque notamment reprises par François Tanguy dans ses spectacles.
  • Troisième partie de notre dossier, « Derrière la porte » s’intéresse aux performeurs (acteurs, danseurs, musiciens) sur le point d’entrer « dans l’arène ».
  • Ancrée dans le champ dramaturgique, la quatrième partie du dossier, « Écrire l’entrée en scène », interroge les stratégies d’écriture déployées par des auteurs classiques (Corneille, Racine) et contemporains (Cormann, Hirata, Vinaver) pour chorégraphier la circulation des personnages sur le plateau.
  • La cinquième et dernière partie du dossier, « Épuiser l’entrée », s’intéresse enfin à des formes spectaculaires ayant, tout au long du XXe siècle, mis en échec l’entrée en scène pour mieux redéfinir ses enjeux, de Tristan Tzara à Philippe Quesne en passant par Tadeusz Kantor.
Pour compléter ce panorama, la revue Agôn s’ouvre pour la première fois au cinéma avec une série d’articles relatifs à l’entrée en scène dans les films de Max Ophuls, David Lynch ou encore Steve McQueen. La rubrique « Entrer en cinéma » constitue ainsi un pas de côté décisif pour penser, selon d’autres modalités, l’entrée en scène.
Cette approche essentiellement théorique de l’entrée en scène se trouve complétée d’une enquête – « C’est par où ? » – compilant les témoignages d’une vingtaine de praticiens (acteur, metteur en scène, musicien, danseur, circassien, marionnettiste, formateur, auteur, scénographe, régisseur, etc.). À partir de sa propre approche du plateau, chacun a été invité à témoigner de sa conception de l’entrée en scène.


RENCONTRE : Les jeudis de la Sorbonne


vendredi 22 février 2013

ANNONCE de SEMINAIRE : Histoire culturelle de la danse


Séminaire : Atelier d’Histoire culturelle de la danse
EHESS

Date : lundi 25 février 2013, 19h-21h
Lieu :  EHESS, salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris



Felicia MacCarren (professeur, Tulane University, USA), « Visualiser l’économie du geste »

2e et 4e lundis du mois de 19 h à 21 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 12 novembre 2012 au 27 mai 2013. La séance du 27 mai est reportée au 3 juin (même heure, salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris)

Elizabeth Claire, chargée de recherche au CNRS ; Emmanuelle Delattre, doctorante à l'UVSQ ; Marie Glon, doctorante à l'EHESS ; SophieJacotot, postdoctorante au CRAL ; Vannina Olivesi, EHESS.

PUBLICATION : About Performance 11: In-Between Moves

About Performance 11: In-Between Moves 

Editors: Tim Fitzpatrick, Amanda Card and Justine Shih Pearson 
University of Sydney Dept of Performance Studies 
ISSN: 1324-6089
In-Between Moves
About Performance No. 11 is dedicated to writing about moving. These articles, collected under the subtitle In-Between Moves, explore movement in the spaces between: between bodies and other bodies, bodies and objects, bodies and places, bodies and time. They examine how being in these spaces can be conceptualised through ideas and experiences of motion.
Contents
  • Anurima Banerji "Dance and the distributed body: Odissi, ritual practice, and Mahari performance"
  • William Peterson "Discipline and pleasure: dancing inmates in Cebu's Provincial Detention and Rehabilitation Centre"
  • Yuji Sone "Between machines and humans: reflexive anthropomorphism in Japanese robot competitions"
  • Justine Shih Pearson "Coreographing the airport: travels in thirdspace"
  • Kate Rossmanith "Learning the lunge: motility in crocodile country"
  • Sally Ann Ness "Talking to my left foot: performative moves in-between self and landscape in Yosemite National Park"
  • Margaret Anes "Performing between intention and unconscious daily gesture. How might disabled dancers offer us a new aesthetic sensibility?"
  • Kelina Gotman "Epilepsy, cholera, and involuntary movements onstage: the politics and aesthetics of alterkinetic dance"
  • Maryrose Casey "Bungaree and the grand corroboree: 'White fellow sit down all about; black fellow murry miserable'"

jeudi 21 février 2013

SEMINAIRE : Genre et création dans l’histoire des arts vivants (XVIe-XXe siècles)


Séminaire : Genre et création dans l’histoire des arts vivants (XVIe-XXe siècles) 

Date : 2février 2013 - 15h-19h
Lieu : salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris

Programme : 

Aurore Evain (chercheuse indépendante, études théâtrales)
« Autrice/actrice, d'un féminin à l'autre »

En évoquant l’histoire de ces deux féminins, nous étudierons comment les usages terminologiques pour désigner la femme qui écrit et la femme qui  joue a contribué à genrer la répartition des rôles dans la création  théâtrale. Notre attention portera plus particulièrement sur le XVIIe siècle, étape clé dans le processus d’éradication du féminin « autrice ».
Sylvie Perault* (IET Paris 3 / ENSATT, anthropologue)
« Corps féminins et représentation des valeurs sociales, le cas du music-hall parisien (1864-1930) »


Séminaire animé par :

Elizabeth Claire, chargée de recherche au CNRS
Catherine Deutsch, maîtresse de conférences à l'Université Paris-Sorbonne (Paris-IV)
Raphaëlle Doyon, chercheuse postdoctorante LABEX CAP